Vous avez déjà suivi des formations, vous avez une pratique personnelle des arts divinatoires, les Visio-conférences sont des moments réservés pour poser toutes vos questions en suspens.
Ensemble, nous voyons par exemple :
Vos difficultés dans un tirage
Les raisons des erreurs que vous avez commises
Comment poser vos questions ?
Comment différencier votre intuition et votre imagination ?
Les problèmes rencontrés dans vos consultations.
Les Visio-conférences sont un plus pour parfaire votre pratique, assurer un suivi mais ne sont pas une formation en tant que tel.
Ce sont aussi des moments de rencontre puisque des invités pourront se joindre à nous lors de certaines sessions (praticiens, chercheurs, spécialiste...)
Mercredi 18 Septembre avec Laurent Crémadeils sur le Grand Lenormand
Mardi 29 Octobre avec Caroline Pourcel sur les 56 lames mineures du Tarot de Marseille
Mercredi 20 Novembre avec Marie-Estelle Couval, autrice, formatrice et intuitive professionnelle.
Mercredi 18 Décembre : Tirages en Croix en série...
Mercredi 5 Février : Thomas Rabeyron, professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l’université Lyon 2
Mercredi 26 Mars, Questions Réponses sur l'Oracle Belline
Mercredi 30 Avril avec Bertrand Meheust, philosophe
Mercredi 21 Mai avec Isabelle Nadolny, historienne du Tarot
Mercredi 11 Juin avec Sébastien Michel, tarologue québécois.
L’accès aux Visio-conférences est gratuite pour les personnes qui ont participé à un stage ou à plusieurs formations en ligne (si c’est votre cas, vous recevez des liens d’invitation).
Les Visio-conférences se déroulent sur Zoom (vous recevez un lien d’accès après validation de votre inscription) et réunissent entre 30 et 100 personnes pendant 1h à 1h30.
Revoir ce que vous avez manqué...
Toutes les conférences ont lieu sur Zoom à 19h. Lien d'accès disponible ci-contre.
Vous êtes absent.e ? Pas de panique, le Replay est disponible quelques heures après.
Nouvelles dates à partir de Septembre 2025 !
Rencontre avec Sébastien Michel : un parcours tarologique inspirant entre tradition et modernité
Depuis longtemps, Alexis Tournier suit et apprécie le travail de Sébastien Michel, tarologue québécois, auteur et fondateur de sa propre école. Dans cette conversation conviviale, ils échangent sur leurs parcours, leurs pratiques et leurs visions du tarot.
Sébastien découvre le tarot très jeune, influencé par son père, clairvoyant, qui l’initie à une lecture intuitive des cartes. Mais rapidement, il ressent le besoin d’une approche plus structurée et se tourne vers les livres, notamment ceux de Kris Haddar, qui marqueront profondément son apprentissage. À 14 ans, il commence à lire le tarot sérieusement. Malgré sa passion, il exerce d’abord dans le monde bancaire, jusqu’à ce que l’épuisement professionnel l’amène à faire un choix radical : vivre du tarot.
Il fonde alors son école, donne des consultations et des formations. Son enseignement s’appuie sur le tarot de Marseille historique, qu’il considère comme une source symbolique puissante. Il crée même son propre jeu, « Le Tarot Retrouvé », fruit de longues recherches et d’un travail graphique soigné.
Sébastien insiste sur l’importance d’apprendre le tarot comme une langue, avec sa grammaire et ses nuances, avant de pouvoir réellement interpréter les tirages avec justesse. Il distingue clairement l’intuition de la clairvoyance, soulignant que l’expérience permet de développer un sens aigu des situations humaines.
Le dialogue aborde aussi l'astrologie, qui représente aujourd'hui une grande partie de son activité professionnelle, la géomancie (qu'il pratique de façon plus personnelle), et ses réflexions sur l’oracle Belline, qu’il commence à explorer.
Tous deux évoquent également la reconnaissance encore fragile du métier de tarologue au Québec, même si les mentalités évoluent, notamment chez les jeunes générations plus ouvertes et décomplexées. Sébastien observe que l’acceptation de soi joue un rôle essentiel dans la façon dont le métier est perçu.
Ils concluent sur les défis rencontrés par les débutants : mémorisation des symboles, interprétation contextuelle, gestion de l’intuition. Pour Sébastien, le tarot est avant tout un art, et il doit être abordé avec rigueur, humilité et passion.
C'est avec un immense plaisir qu'Alexis Tournier accueille une nouvelle fois Isabelle Nadolny, historienne du Tarot, pour une discussion passionnante autour de son prochain ouvrage, "Les Histoires du Tarot". Spécialiste reconnue de l'histoire du Tarot en France, Isabelle partage ses récentes découvertes, ses recherches approfondies et les axes de travail de ce nouveau livre, qui paraîtra le 12 novembre.
Ce nouvel ouvrage se présente comme une suite de "L'Histoire du Tarot", mais avec un changement de focale : cette fois, Isabelle s'attarde sur chacune des 22 lames majeures, en développant leur iconographie, leur évolution historique, les textes fondateurs qui pourraient leur être associés, ainsi que les contes et mythes qui résonnent avec leurs archétypes.
Chaque chapitre s'ouvre sur un texte ancien ou littéraire qui résonne avec la carte étudiée. Isabelle explore ensuite les transformations visuelles de cette carte au fil des siècles, en mettant en lumière les différences d'interprétation et les courants culturels qui les ont influencées. Elle s'appuie également sur les travaux d’historiens, d’iconographes, et de spécialistes du Moyen Âge pour enrichir son analyse.
Certaines cartes comme "Le Soleil" ou "Le Monde" ont ainsi connu de multiples versions, parfois très différentes de celles du Tarot de Marseille. Isabelle en profite pour introduire des sources médiévales rares, comme le manuscrit Carmina Burana ou encore des thèses sur des symboles particuliers comme la Roue de Fortune.
L’entretien met en évidence une facette méconnue du Tarot : son usage poétique et littéraire à la Renaissance. Isabelle partage des exemples de poèmes créés à partir de cartes tirées, qui servaient à brosser le portrait de nobles dames ou de satiriser des événements politiques comme les élections papales. On y découvre aussi le rôle de certains auteurs comme Merlin Cocagne ou Pietro Aretino, qui ont utilisé les cartes comme support narratif et symbolique.
Une autre partie essentielle de l'échange est consacrée à l'évolution du Tarot en tant qu'objet. Isabelle revient sur la datation des premiers tarots connus, notamment celui de Rothschild, daté des années 1435–1440. Elle évoque aussi les différents "ordres" des arcanes (A, B et C), avec leurs variantes dans l'organisation des cartes. Le Tarot de Marseille, tel qu'on le connaît aujourd'hui, n'est qu'une version parmi d'autres.
Ce nouveau livre est aussi augmenté de contenus audio et vidéo. Chaque chapitre se termine par un conte inspiré de la carte, que le lecteur pourra écouter grâce à un QR code. Isabelle, devenue conteuse, propose ainsi une approche sensible et artistique du Tarot. Un podcast en musique, réalisé avec le musicien Reynald Halloy, accompagne l’histoire de Victor Brauner, artiste lié à l’arcane de la Lune.
Isabelle souligne la complexité de son travail : retrouver les sources, obtenir les autorisations pour les images, articuler les données historiques et les interprétations symboliques... Ce livre, résultat de plusieurs années de recherche, est une véritable encyclopédie culturelle du Tarot, qui conjugue rigueur historique, plaisir littéraire et profondeur symbolique.
Un dialogue passionnant autour de la voyance, des perceptions extra-sensorielles et de la métapsychique
Rencontre entre Alexis Tournier et Bertrand Méheust
Alexis Tournier accueille chaleureusement Bertrand Méheust pour un échange autour de son parcours et de son regard unique sur la voyance, la parapsychologie et les phénomènes dits « paranormaux ». Bertrand Méheust, philosophe et sociologue, s’est passionné dès sa jeunesse pour les ovnis et la science-fiction, avant de se tourner vers l’étude historique et philosophique des phénomènes métapsychiques.
Il raconte comment, en terminale, la lecture du livre d’Aimé Michel sur les ovnis fut un déclencheur : « Si c’est vrai, on ne devrait penser qu’à ça ». Il commence très jeune à s’investir dans ces questions, en lien avec ses lectures de science-fiction. Ce double intérêt l’amène à observer que les récits d’ovnis semblent parfois avoir été anticipés par la science-fiction, et il explore cette intuition dans son premier ouvrage Science-fiction et soucoupes volantes (1978).
Si ce livre connaît un certain succès, il est aussi mal interprété : certains y voient une tentative de réduction sociologique du phénomène ovni à de simples fantasmes culturels, ce qui n’était pas son intention. Méheust continue ses recherches, notamment sur les enlèvements liés aux ovnis, puis s’intéresse plus largement aux phénomènes métapsychiques.
Son chemin intellectuel est aussi marqué par des obstacles institutionnels. Malgré une thèse et des publications reconnues, il ne parvient pas à intégrer durablement le monde de la recherche universitaire. Ce parcours l’amène à enseigner la philosophie au lycée, ce qui, avec le recul, lui a offert la liberté de poursuivre ses recherches en toute indépendance.
Des ovnis à la métapsychique : un glissement naturel
Constatant que les ovnis sont difficilement abordables dans l’espace public ou universitaire, Bertrand Méheust se tourne vers l’étude historique des sciences psychiques en France et en Europe, à commencer par le magnétisme animal et les travaux de Mesmer au XVIIIᵉ siècle. Il souligne que ces phénomènes étaient déjà connus dans l’Antiquité, puis mis à l’écart par les Lumières rationalistes. Néanmoins, une tradition parallèle persiste, portée par des figures comme le marquis de Puységur.
Il revient en détail sur l’histoire de la métapsychique, les débats au sein de l’Académie de médecine au XIXᵉ siècle, et le rôle fondamental des Anglais dans le développement des recherches psychiques. Il évoque notamment la création du terme « télépathie » et l’importance des expériences sur la lucidité magnétique, ancêtre de ce que l’on appelle aujourd’hui la clairvoyance.
Voyance, mémoire élargie et lucidité
Bertrand Méheust propose une hypothèse originale : la voyance serait une extension de la mémoire, une capacité d’accéder à une mémoire élargie qui englobe passé, présent et futur. Il illustre cette idée avec des exemples marquants, comme celui d’Alexis Didier, somnambule magnétique du XIXᵉ siècle, capable de percevoir des événements à distance.
Il explique que ces perceptions se manifestent souvent sous forme symbolique, fragmentaire, et que leur clarté dépend du contexte psychologique, de la bienveillance de l’environnement et de la posture intérieure du voyant. Il compare cela à une description progressive d’un objet caché : on perçoit des éléments, des formes, des sensations, mais ce n’est qu’en les reliant que l’on comprend ce que c’est.
Des phénomènes réels mais insaisissables
Les phénomènes paranormaux, pour Méheust, existent, mais ils résistent à la preuve définitive. Ils obéissent à une « loi de lucidité » : ils se manifestent suffisamment pour qu’on les remarque, mais pas assez pour qu’on puisse les prouver scientifiquement. C’est là leur paradoxe fondamental.
Il évoque aussi le phénomène des réminiscences spontanées, les rêves prémonitoires, les intuitions soudaines de la mort d’un proche – autant de manifestations familières mais souvent marginalisées dans la culture dominante.
Le temps, la mémoire, et la question du destin
Enfin, Alexis Tournier interroge Bertrand Méheust sur la nature du temps, de la précognition et du libre arbitre. Méheust évoque la théorie du filtre de Bergson : notre conscience est protégée d’une surcharge d’informations, mais ce filtre est poreux. C’est dans ces failles que les phénomènes de voyance peuvent surgir. Il admet cependant qu’il est difficile de trancher la question du destin : tout est peut-être déjà là, mais nous n’en avons pas conscience.
Il conclut sur la nécessité de rester prudent, humble et lucide face à ces phénomènes. La voyance, selon lui, ne doit pas être sacralisée ni banalisée : c’est une capacité humaine, présente chez certains, qui peut se développer, mais dans certaines limites.
🌟 L’oracle Belline : Un miroir sans complaisance mais plein de ressources
S’il est un oracle que l’on aime ou que l’on redoute, c’est bien le Belline. Facile d’accès avec ses mots-clés limpides et ses dessins simples, il révèle pourtant une personnalité bien trempée, une franchise parfois déroutante… et une profondeur insoupçonnée.
Lors d’une session de questions-réponses en mars 2025, Alexis a exploré plusieurs aspects de ce compagnon divinatoire : son histoire, ses forces, ses subtilités… et ses fameuses cartes « cash ».
🎭 Une personnalité directe
Le Belline ne prend pas de détour. Là où d’autres oracles arrondissent les angles, lui nomme les choses : « stérilité », « trahison », « despotisme ». D’où ce ressenti partagé par certains : un oracle un peu rude, voire misogyne dans certains symbolismes. Mais peut-être est-ce aussi ce qui le rend si efficace.
💥 Les cartes fortes, messagères d’impact
Certaines cartes frappent fort. Elles parlent de ruptures, de désillusions, de réalités qu’on ne veut pas toujours voir. Et pourtant, ce sont elles qui provoquent les prises de conscience les plus fécondes. « Trahison » n’est pas là pour faire mal, mais pour réajuster notre perception.
🌌 Quand les planètes parlent entre elles
Le Belline repose sur un septénaire planétaire. En regardant la proportion de planètes représentées dans un tirage, on peut déjà percevoir une ambiance : douceur vénusienne ? tension martienne ? sagesse saturnienne ? Ces indices enrichissent l’interprétation.
🌀 Et quand le « bonheur » gêne ?
Lire une carte « positive » dans une position problématique est un exercice subtil. Elle peut alors pointer un excès, une illusion, une posture inadaptée. Un bonheur mal placé peut devenir un frein. Tout dépend du contexte et de la question.
🤔 Mal posée, la question ?
Pas grave. L’oracle répond souvent à l’intention réelle, même mal formulée. Mais une relecture du tirage, en conscience, permet de recadrer le sens. Et parfois, un second tirage plus ciblé est bienvenu.
🧩 Un exemple concret : massages et Reiki
Une consultante souhaitait réorienter son activité vers le massage et le Reiki. Le tirage pointait des tensions (ennemi, despotisme), mais ouvrait aussi une porte avec la carte « élévation ». Comme un appel à élargir sa vision, à sortir des sentiers battus, à s’ouvrir à autre chose.
Et si le paranormal n’était pas si étrange que ça ?
Rencontre avec Thomas Rabeyron, psychologue et chercheur, sur les expériences exceptionnelles
Parler de voyance, d’apparitions ou de synchronicités dans un cadre scientifique ? C’est possible. Et même essentiel, selon Thomas Rabeyron, professeur de psychologie clinique à l’Université Lyon 2. Lors d’une visioconférence en février 2025, il a partagé avec Alexis Tournier ses recherches sur les expériences dites « exceptionnelles ». Un échange stimulant, à la frontière entre rigueur académique et ouverture à l’inconnu.
👁 Ce que la psychologie ne veut pas toujours voir
Les expériences paranormales – ou exceptionnelles – sont plus courantes qu’on ne le pense : une personne sur deux en vivrait au cours de sa vie. Pourtant, la psychologie française peine encore à les prendre en compte. Thomas Rabeyron évoque le « choc ontologique » de ceux qui vivent des choses qu’ils ne peuvent expliquer – et qui se sentent seuls face à cette étrangeté.
🧠 Trauma, sensibilité et résilience
Ces expériences ne sont pas toujours le signe d’une pathologie. Au contraire, elles peuvent être des réponses psychiques à des événements marquants : deuils, accidents, séparations. Certaines personnes, plus sensibles ou « poreuses », semblent plus enclines à vivre ce type de phénomènes. Et parfois, cela les aide à aller mieux.
🔮 Voyance et soin : des liens inattendus
La discussion aborde aussi la place de la voyance dans notre société. Si les voyants sont plus nombreux que les psychologues, ils restent invisibles dans la recherche. Pourtant, certaines pratiques ressemblent à des dispositifs thérapeutiques : rêverie partagée, intuition, accueil de l’inconscient. La frontière est plus fine qu’il n’y paraît.
🤖 L’avenir, entre IA et intuition
Enfin, un détour par l’intelligence artificielle permet d’imaginer de nouveaux outils : tirages de cartes interprétés automatiquement, bibliomancie augmentée, accompagnement hybride. Ces innovations ne remplaceront pas l’humain, mais elles ouvrent des pistes pour enrichir les pratiques.
Conclusion
Entre science, subjectivité et spiritualité, un dialogue s’ouvre. L’essentiel ? Ne pas rejeter ce qui ne rentre pas (encore) dans les cases. Et garder l’esprit ouvert.
Quand l’intuition devient un art de vivre – Rencontre avec Marie-Estelle Couval
Dans le tumulte d’une vie bien rangée, certains ressentent un appel. Un léger inconfort, un pincement au cœur, une contraction du corps qui dit : ce n’est pas ta voie. C’est ce que Marie-Estelle Couval a ressenti en sortant d’un parcours en droit des affaires. Ce signal du corps, elle l’a écouté. Il l’a menée loin : vers l’intuition, le chamanisme, la photo… et une vie profondément alignée.
🔮 L’intuition, une boussole intérieure
Ce que Marie-Estelle partage avec sincérité, c’est que l’intuition n’est pas un don. C’est une capacité que nous avons tous – à condition de lui faire de la place. Elle raconte comment le corps parle : sternum qui se referme, ventre noué… ou au contraire chaleur, frissons, clarté. C’est en s’appuyant sur ces signaux subtils qu’elle a construit son chemin.
🌀 Méditation, chamanisme, iRiS
Avant d’entrer chez iRiS intuition, elle a exploré : Reiki, méditation, chamanisme. Cette dernière voie la marquera profondément. Avec un tambour, une intention claire et un cadre structuré, elle découvre qu’on peut “voyager” en soi pour aller chercher des réponses symboliques, souvent puissantes.
Chez iRiS, elle découvre une pédagogie structurée, professionnelle, exigeante. Elle y devient formatrice, en alliant son esprit méthodique à sa sensibilité intuitive.
ᚱ Les runes : un oracle qui la parle
Pendant le confinement, elle se plonge dans l’étude des runes. Ces symboles vikings deviennent pour elle des compagnons de route. Elle les tire, les étudie, les tatoue même sur son bras : JO (joie), ANSUZ (conscience), DAGAZ (accomplissement)… Un oracle “cash”, qui va droit au but.
📸 La photo comme intuition pure
Depuis plusieurs années, Marie-Estelle développe aussi une pratique photographique. Elle capte des instants, des visages, des portes, des paysages. Chaque image est guidée par une vibration, une émotion fugace, un “je ne sais quoi” qui pousse à déclencher. Une forme d’intuition, pure et sensible.
💬 Savoir dire non
Enfin, elle évoque avec franchise son choix de ne pas proposer de consultations individuelles. Elle connaît ses limites énergétiques, respecte ses besoins de solitude. C’est dans le cadre indirect, via iRiS, qu’elle s’épanouit. Et c’est aussi une belle leçon : l’intuition, c’est aussi savoir ce qui est juste pour soi.
Conclusion
Entre écoute du corps, rigueur mentale, symbolisme, nature et création, Marie-Estelle nous montre que l’intuition est bien plus qu’une capacité. C’est une posture. Une façon d’être au monde, d’habiter sa vie, et d’éclairer celle des autres.
Les lames mineures du tarot : et si on les redécouvrait ?
Dans l’univers du tarot, les 22 arcanes majeurs occupent souvent tout l’espace. Mais qu’en est-il des 56 autres cartes ? Ces fameuses lames mineures, parfois jugées austères ou mystérieuses, sont pourtant le cœur vivant du tarot.
Dans un échange lumineux avec Caroline Pourcel, praticienne du tarot depuis plus de 30 ans, nous avons pris le temps de les explorer, d’en comprendre la logique, et surtout, de leur rendre justice.
💡 Une structure simple, une richesse infinie
Les cartes mineures, ce sont 40 cartes numérotées (de l’As au 10) et 16 figures (valets, cavaliers, reines, rois). Caroline propose une lecture en double entrée : chaque degré a une signification symbolique, et chaque famille (bâtons, coupes, épées, deniers) porte une couleur énergétique.
Par exemple, le 2 évoque la relation :
Deux de coupes : relation gratifiante
Deux de bâtons : relation intense, passionnée
Deux d’épées : relation qui pousse à réfléchir, à déconstruire
Deux de deniers : relation qui permet de rassembler, de structurer
Cette lecture dynamique donne vie aux cartes abstraites et permet de les utiliser pleinement et sereinement dans les tirages.
🧠 Les cartes de cour, des figures incarnées
Valets, cavaliers, reines, rois : ces figures représentent des âges, des types de personnes ou des énergies en action. Caroline y voit des personnages vivants, parfois des figures de l’entourage, parfois des facettes de soi.
🎓 Un atelier pour intégrer les lames mineures
L’objectif de l’atelier animé par Caroline ? Offrir une grille de lecture claire, stable et pratique, pour que chacun puisse intégrer les mineures dans sa pratique. Elle y partage ses mots-clés, ses exemples, et sa pédagogie douce, accessible et structurée.
🌀 Une pratique vivante, entre intuition et rigueur
Caroline tire ses cartes une par une, avec une intention posée. Une carte peut suffire pour éclairer une situation. Son approche repose sur l’écoute, la cohérence, et la simplicité. Une carte bien interprétée vaut mieux qu’un tirage trop complexe.
🧘 Tarot et accompagnement psychologique
En tant que psycho-praticienne, Caroline utilise aussi le tarot comme outil d’éclairage et de transformation. Pas pour prédire, mais pour aider à se projeter, à avancer. Une vision moderne du tarot, tournée vers le soin et la conscience.
Conclusion
Les lames mineures ne sont pas des cartes secondaires. Elles sont les messagères du quotidien, les nuances du réel, les battements de notre monde intérieur. Et grâce à une approche comme celle de Caroline, elles redeviennent lisibles, vivantes, précieuses.
Le Grand Jeu de Mademoiselle Lenormand : une fresque symbolique à explorer
Rencontre avec Laurent Crémadeils, praticien en arts divinatoires
Et si une seule carte contenait tout un monde ? C’est ce que propose le Grand Jeu de Mademoiselle Lenormand, un jeu divinatoire foisonnant, dense, mystérieux et fascinant. Lors de cette visio-conférence animée par Alexis Tournier, Laurent Crémadeils nous a guidés dans les arcanes de ce jeu unique en son genre.
🃏 Un jeu plus grand que les autres – au sens propre comme au figuré
Le Grand Lenormand, ce n’est pas seulement un jeu à grand format. C’est surtout un support à tiroirs, riche de plusieurs niveaux de lecture : scènes mythologiques, constellation zodiacale, figure de géomancie, symboles alchimiques, lettres, fleurs, personnages, et même une carte de cartomancie classique.
Chaque carte se présente comme une page de bande dessinée initiatique, une sorte de micro-récit illustré. On y trouve toujours :
Un sujet central (la scène principale),
Deux petits sujets (en bas à gauche et à droite),
Une constellation astrologique,
Une lettre de l’alphabet,
Une carte classique (ex : 4 de carreau),
Et souvent une figure de géomancie.
✨ Un jeu issu de l’ombre et de la transmission orale
Contrairement au Petit Lenormand, ce Grand Jeu n’a pas été créé directement par Mlle Lenormand. Il a été compilé après sa mort par des élèves et praticiens proches, à partir de ses notes, ses enseignements oraux et ses influences nombreuses (alchimie, astrologie, mythologie, numérologie…).
Un manuscrit de référence – encore disponible aujourd’hui en ligne – rassemble ces enseignements : les « pratiques secrètes » de l'œuvre de Mlle Lenormand. Un trésor historique pour les passionnés.
🧭 Comment lire une carte aussi riche ?
Laurent le rappelle : pas besoin de connaître toute la mythologie ou la géomancie pour commencer. L’essentiel est de ressentir :
Que raconte cette scène ?
Quel est l’atmosphère ?
Si j’étais ce personnage, que vivrais-je ?
Qu’ai-je envie de retenir de cette carte ?
Chaque carte peut se lire comme un rêve, une fable, un miroir symbolique. Et certaines zones prennent de l’importance selon la disposition des cartes dans le tirage (un point d’une grande originalité du jeu).
🧠 Alchimie, astrologie, guidance : un jeu de transformation
Laurent insiste : ce jeu n’est pas seulement prédictif. Il est guidant. Il parle d’évolution, d’étapes de vie, d’éléments à intégrer. Il puise dans la sagesse ancienne (Toison d’Or, Grand Œuvre alchimique…) pour proposer des lectures profondes et personnalisées. C’est un tarot du mouvement intérieur, un jeu qui parle autant du passé que de ce que l’on devient.
📚 Pour aller plus loin
Un stage intensif de 3 jours animé par Laurent est programmé régulièrement. Il s’adresse à tous ceux qui souhaitent plonger dans l’univers du Grand Lenormand, que ce soit pour leur pratique personnelle, en guidance, ou à des fins de consultation.
Conclusion
Le Grand Jeu de Mlle Lenormand est un jeu exigeant, mais d’une richesse inégalée. Il vous invite à voyager dans les mythes, à écouter les archétypes, à interpréter les signes… et à retrouver un sens très ancien de la divination : celui de raconter l’histoire de l’humain, en lien avec le ciel, la terre et les mystères.
Expériences exceptionnelles : et si la psychologie changeait de regard ?
Rencontre avec Renaud Evrard, psychologue et chercheur engagé
Croire qu’un rêve prévient un événement. Sentir une présence. Entendre une voix bienveillante. Vivre une sortie du corps. Ces expériences « étranges », beaucoup les ont vécues. Mais peu en parlent. Et encore moins trouvent un professionnel pour les accueillir sans juger.
Dans une visio passionnante, Alexis Tournier a reçu Renaud Evrard, clinicien et enseignant-chercheur, pour évoquer son approche innovante : accueillir le paranormal sans le réduire, en l’intégrant à une démarche psychologique ouverte et rigoureuse.
👂 Une clinique de l’écoute profonde
Au sein du centre Circé, Renaud et son équipe reçoivent des personnes ayant vécu des expériences dites « exceptionnelles ». Leur méthode ? D’abord écouter, sans précipiter l’analyse. Puis relier le vécu à l’histoire de vie. Et enfin, aider la personne à donner un sens subjectif à ce qui lui est arrivé.
Ici, pas de jugement. Pas de raccourci psychiatrique. Pas non plus de fascination. Juste une présence bienveillante, qui reconnaît que l’inexpliqué fait parfois partie du réel.
📚 Recherches pionnières
Avec son collègue Thomas Rabeyron, Renaud encadre des thèses passionnantes sur des sujets encore peu étudiés :
Les magnétiseurs et leurs parcours.
La lucidité terminale : ce regain de conscience avant la mort.
L'entente de voix en dehors du cadre pathologique.
L’effet thérapeutique de dispositifs induisant des états modifiés de conscience.
Leur travail est reconnu, publié, et fait bouger les lignes dans les congrès de psychiatrie et les manuels universitaires.
🌀 Une révolution discrète
En France, ces sujets restent encore tabous. L’académisme freine. Les éditeurs hésitent. Le mot « parapsychologie » fait peur. Et pourtant, les croyances restent stables : plus d’un Français sur deux croit à au moins un phénomène paranormal. Et un tiers en a vécu un.
Il est temps que la psychologie retrouve sa vocation première : entendre l’humain dans toute sa complexité, y compris ce qui échappe aux normes.
Conclusion
Grâce à des chercheurs comme Renaud Evrard, une nouvelle voie s’ouvre : ni ésotérique, ni réductionniste. Une voie qui prend le mystère au sérieux. Et qui reconnaît que parfois, l’invisible raconte quelque chose de profondément humain.

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